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Non à toute forme d’expulsion !

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La trêve hivernale, prolongée jusqu’au 31 mai pour des raisons sanitaires, sera levée. Les expulsions « manu militari » par la police vont reprendre frappant aux portes de 30 000 familles de « notre douce France ».

Extrait de l’appel national contre les expulsions

Pour les plus de 300 000 personnes sans domicile, à la rue ou dans des hébergements d’urgence plus que jamais inadaptés, la crise a suscité un bouleversement dans un système d’aide déjà fragile et sous tension, malgré la mobilisation d’acteurs publics et associatifs.

Le 1er juin, sera la remise à la rue de dizaines de milliers de sans-abri hébergé-e-s dans des foyers ou des hôtels pendant l’hiver, sans compter ceux qui sont déjà dans la rue, en violation des lois qui mettent en place le droit à l’hébergement jusqu’au relogement. Au moins 130 000 familles ont reçu un jugement d’expulsion ordonnant de quitter leur logement. Elles sont déjà sous la pression des huissiers et des commissariats… Sans compter également les coupures d’énergie, souvent à distance, pour celles et ceux qui ne peuvent plus payer leur facture.

Le 4 bis, avenue de la Révolution

À Limoges, ce squat abrite depuis deux ans une centaine de personnes exilées dont un tiers d’enfants. Les contraintes sanitaires, l’incertitude d’obtenir un titre de séjour, l’attente... tous ces éléments qui durent depuis des mois font que les habitant.es sont sous tension. Aucune proposition concrète de remplacement n’a été proposée par les autorités malgré celles avancées par les habitant.es.

Ce samedi 29 mai, ils, elles, vous attendront place de la République à 14 heures pour un rassemblement suivi d’un cortège festif qui finira au squat pour un goûter et un spectacle.



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