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La LDH 87 contre la « terrorisation » pratiquée par le gouvernement français

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Communiqué

Les moyens et technologies des services antiterroristes (cf. Populaire du Centre du 16 au 23 juin 2021) ont été utilisés dans les enquêtes faisant suite à l’incendie de véhicules appartenant à la société ENEDIS survenu à Limoges en février 2020 et à celui de l’antenne relais TDF des Cars en janvier 2021.
Les perquisitions, les arrestations en date du 15 juin 2021 comme les gardes à vue s’en étant suivies ont également donné lieu à l’utilisation d’effectifs et de méthodes de lutte contre le terrorisme. Si les faits d’incendies doivent naturellement faire l’objet d’investigations, la dimension des moyens mis en œuvre semble nettement disproportionnée, de nature à permettre d’intimider des militant.e.s engagé.e.s dans diverses associations solidaires et écologiques comme de présenter une mise en scène médiatique spectaculaire à l’intention du public.

L’attribution de droits exorbitants par ces procédures antiterroristes aux forces de police et à l’institution judiciaire semble en voie d’extension à l’encontre des citoyen.nes engagé.es dans le milieu associatif écologique. Parallèlement, des promesses gouvernementales concernant la protection du climat ne sont pas tenues, l’autoritarisme étatique s’accroît, les espaces de dialogue et débat se réduisent au point qu’ils risquent de devenir inexistants. L’État français semble déterminé à diviser la société et à décourager par différents moyens les citoyen.ne.s engagé.e.s pour une société plus solidaire, plus respectueuse, plus écologique, moins individualiste.

La LDH 87 déplore ces pratiques d’autoritarisme idéologique et de surveillance de plus en plus généralisée de la part du gouvernement français contre le tissu associatif lequel participe du patrimoine culturel de la France et contribue fortement à la vitalité de la région.