Ce mercredi 26 janvier 2022, pourtant, une fois encore, c’est plus de cinquante personnes qui se sont retrouvées à la fin de la journée pour échanger, partager leur désarroi et surtout leur ras-le-bol face à ce sentiment toujours croissant de vivre dans une sorte de cage sociale au sein de laquelle la violence d’Etat peut venir frapper arbitrairement quand bon lui semble.
Habitant.es de Gentioux et des environs, proches pour nombre d’entre nous de la personne désignée par cette « raison d’État » qui n’est définitivement pas la nôtre, nous ne savons pas pour quel motif les forces de répression ont cru bon, une nouvelle fois, de tomber sur l’un.e d’entre nous. Nous avons même bien du mal à imaginer de quelle « malfaisance » si grave iel aurait pu se rendre coupable, là où nous constatons quotidiennement que les agressions auxquelles nous devons faire face sont avant tout celles d’un système politique en grande dérive – agressions qui elles, demeurent désespérément impunies.
Pour toutes ces raisons, nous, habitant.es de Gentioux et des environs réuni.es ce 26 janvier en assemblée, proclamons haut et fort notre entier soutien à la personne interpellée ce jour, et appelons chacune et chacun à venir dénoncer à nos côtés l’arbitraire toujours croissant avec lequel des vies humaines sont prélevées, poursuivies, et trop souvent brisées par ce pouvoir paranoïaque et affranchi de toute mesure.
Retrouvons-nous jeudi 27 janvier à 14h devant le commissariat central de Limoges (av. Emile Labussière)
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