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Les expulsions ont commencé à NDDL. Soutenons la zad !

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L’opération d’expulsions de la zad est maintenant en cours. L’Etat parle de l’expulsions d’une quarantaine d’habitats ! L’information est relayée par le site « officiel » de la zad, qui doit rester la principale source d’informations : zad.nadir.org

Màj au 11/04 - 10 h 30 : Le fil d’infos de la journée : https://zad.nadir.org/spip.php?article5402
4 flics se seraient auto-blessés par l’envoi d’une grenade offensive, dont un gravement au pied. On rappelle que ces grenades qui contiennent 30g de TNT sont extrêmement dangereuses et qu’ils les envoient sur des personnes qui ne sont pas équipés comme des robocops... Hier 2 personnes ont été évacuée à l’hôpital, gravement blessées. Plus d’infos sur le bilan médic.
Hier les Vraies Rouges ont résisté toute la journée, plus de 14h face à la police qui n’a pas réussi à passer. 4 lieux ont malheureusement été détruits.

Màj au 10/04 - 14 h : Le fil d’infos de la journée sur le site de la zad :https://zad.nadir.org/spip.php?article5344
Des habitant·e·s arrivent à faire reculer les flics et même un blindé depuis ce matin autour des Vraies Rouges. Des personnes ont été blessées mais la résistance continue malgré les déclarations faussement triomphante de la préfète et l’interdiction des journalistes qui ne diffusent que les images des flics.

Màj au 09/04 - 10 h 30 : Depuis 3h ce matin les flics gazent la zone et occupent la route, il y a déjà eu des arrestations. Pour le moment, 77 rassemblements sont annoncés en solidarité avec la ZAD. Les pelleteuse ont commencé leur sale travail et la caravane de Bison fûté a été défoncée. Des tracteurs viennent en soutien. Sans surprise le gouvernement communique en tentant de jouer sur la division entre bon et méchant zadiste, agriculteur et radicaux ...
Dans le Limousin, les rendez-vous de ce soir : 18h devant les préfectures de Limoges, Guéret et Tulle.
Pour suivre ce qui se passe sur place : https://zad.nadir.org/spip.php?article5326

Article du 06/04 :

Suivant un article du Monde qui cite « des sources officielles », une opération d’expulsions serait imminente, dès lundi matin. Il serait prévu près de 2500 gendarmes sur zone et des renforts de CRS sur les villes de Nantes et Rennes.

En attendant, il y a un contrôle permanent au bois Rignoux et une personne s’est faite arrêtée hier soir, elle a été relâchée ce matin. Plusieurs voitures tournent autour de la zone, et prennent des photos des lieux ( 4x4 noir et 308 grise) La nuit, ils font des rondes. Plusieurs hôtels du coin sont réservés et surtout plein de flics sont présents depuis plusieurs jours ou semaines. Des pompiers ont été mobilisés jusqu’au 24 avril.

Rassemblements en cas d’expulsion

Plusieurs rassemblements sont prévus en cas d’expulsions, le soir même à 18 h devant les préfectures de toutes les villes. Puis, une manifestation le samedi après une semaine d’expulsion à Nantes et enfin, une convergence sur la zad le dimanche pour sortir du sol les milliers de bâtons du 8 octobre 2016 et pour reconstruire...

En plus des rassemblements et occupations le soir même sur les places des villes et devant les mairies et préfectures, d’autres rassemblements et blocages peuvent être pensés sur des sites stratégiques à l’instar de ce qui a pu être fait par le passé devant l’usine d’armement de pont de buis. Les comités de soutien peuvent signaler leurs rendez-vous et actions au site zad.nadir afin qu’ils soient relayés.

Si vous voulez venir sur place en soutien, merci de prendre en considération quelques recommandations qui avait été déjà données en 2016 :

Dans quel état d’esprit veut-on défendre la ZAD ?

Depuis 2012, nous avons largement pu faire le bilan de ce qui s’est passé pendant les expulsions et l’occupation policière. On s’attend à ce que l’opération d’expulsion ne soit pas une réplique de celle de 2012, que quoi que l’on prépare collectivement il y aura une grande place pour l’improvisation et l’adaptation. Nous souhaitons tout de même pouvoir anticiper cette fois sur des attitudes, qui ont pu être blessantes pour des personnes et contre-productives. Nous voulons aussi porter quelques idées sur ce qui nous rendra fort.e.s dans ce moment-là. Voici certaines réflexions à ce sujet :

  • il n’est pas question, sous prétexte d’affrontements, d’accepter parmi nous des comportements sexistes, virilistes, homophobes, racistes, classistes, validistes, que nous combattons au quotidien ;
  • il y aura un grand besoin de personnes qui défendent le terrain, mais le rôle de celles et ceux qui assureront la logistique sera tout aussi important : cantines, soin, communication, espace de repos, etc. Et on a envie que ça puisse tourner : qu’il n’y ait pas les spécialistes des barricades d’un côté et celles et ceux qui s’occupent de les nourrir de l’autre ;
  • on rappelle que défendre cette zone, c’est aussi défendre les possibilités politiques qu’elle recouvre, et notamment des pratiques telles que l’autogestion, l’organisation collective et tournante des tâches, la culture des assemblées et la recherche de consensus sans taire les conflits ;
  • il est clair pour nous qu’en cas d’attaque ce sont eux, et non nous, qui choisiront de déclencher un ensemble de violences et de destructions, sur les êtres vivants, les habitats et espaces naturels de ce bocage. Comme en 2012, on ne se laissera pas faire : la résistance sera physique et déterminée. On veut aussi veiller à rester rejoignables dans la défense de cet espace, à maintenir les possibilités d’un soutien large et ne pas leur donner de raisons trop faciles pour décupler brutalement le niveau de répression à notre encontre. L’un dans l’autre, on souhaiterait qu’il y ait une attention à respecter la diversité des personnes qui viennent défendre la zone, et qu’un large panel de pratiques et de modes d’actions puissent coexister sur le terrain. En 2012 c’est la jonction entre des barricades, des blocages humains ou avec des tracteurs, des sabotages, des projectiles, des cabanes perchées, des blagues, chants et harcèlements divers, le tout concomitamment aux actions décentralisées, qui a permis finalement de mettre en déroute leurs troupes. C’est cette force hybride que nous voulons ré-invoquer.
  • même si tout n’est pas évident d’entrée, on aimerait aussi que les personnes qui viennent défendre la zad prennent en considération les attentions que l’on a pour les manières de résister des différents lieux et personnes vivant ici : le désir par exemple que le camion du laitier puisse continuer à passer dans telle ferme aussi longtemps que possible ou qu’il n’y ait pas de photos et de vidéos prises dans tel autre lieu...

Avant de venir, renseignez-vous au maximum afin de comprendre la situation, et à votre arrivée adressez-vous à l’un des espaces d’accueil, prenez le temps de discuter avec les personnes sur place. Pour accéder à la zone, voir ici. Prenez aussi le temps de lire les informations mises en ligne par l’équipe légale ici.