Aujourd’hui le monde est tourneboulé par 2 000 milliards de dollars de dépenses d’armement. Le bruit des canons résonne sur tous les continents. La poudre et les charniers empestent. Face aux funestes conséquences de ce militarisme mondialisé, il ne saurait y avoir plus noble objectif que d’enseigner aux nouvelles générations la non-violence, le pacifisme, la paix et le désarmement. Bien au contraire, la France avec le SNU s’adonne à une débauche de moyens et de propagande pour tenter d’embrigader les jeunes dans une vision nationaliste, de soumission et de guerres, inévitables puisque constamment préparées. L’avenir est-il dans l’obéissance servile et la collaboration sans murmure ou bien dans le refus de marcher au pas cadencé ?
Le SNU, c’est plonger garçons et filles, dès quinze ans, dans des périodes de préparation à la guerre. Porter un uniforme, apprendre le meurtre au stand de tir, chanter le « sang impur », faire des pompes ou « récurer les chiottes » : est-ce cela l’émancipation de citoyen-nes responsables ? L’armée tombe le masque. Malgré le gaspillage d’un colossal budget, celui du SNU (6 milliards d’euros par an, selon un rapport sénatorial de 2017), elle le fait mettre à la charge financière de l’Éducation nationale.
Non au détournement de mineurs par la propagande militariste !
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