Sur nombre de lieux de travail, les salariés ont discuté de la grève du 18 octobre. Il est clair que la réquisition, donc la remise en cause du droit de grève, est une réponse gouvernementale inacceptable à l’exigence qui monte de toutes parts : l’augmentation des salaires face à la hausse des prix. Le Président de la République lui-même est intervenu hier pour stigmatiser les grévistes alors que c’est lui qui encourage les patrons à comprimer les salaires !

La grève des raffineries ouvre la voie. Loin de s’essouffler, elle s’étend à de nouveaux sites et à de nouveaux secteurs qui appellent à se mettre en grève le mardi 18 octobre : les Cheminots, RATP, Secteur de l’Energie, l’Enseignement... La meilleure aide aux grévistes, c’est de réunir les salariés, d’établir les revendications et de décider comme eux d’aller jusqu’au bout pour les faire aboutir.

Dans les écoles, les services, les établissements, pour l’augmentation des salaires : en grève dès le 18 octobre !

Il y a donc deux rendez-vous le mardi 18 octobre à Limoges :

• 10h30 au rectorat contre la réforme des lycées pro,
• 14h00 au carrefour Tourny pour l’augmentation des salaires et pour le droit de grève.