« A Camille, j’ai demandé où nous en étions avec les anges. A Mathilde, ou nous en étions avec le communisme. A Nino, où nous en étions avec le désir. A Martin, où nous en étions avec l’amour. A Yohei, Charlotte, à tous les autres aussi où nous en étions avec la technique et la solitude. Dans cette ère cybernétique qui assigne chacun à sa place, chez soi, il nous faut chercher des voies pour nous soutraire à l’enfermement, à la programmation et à l’oubli. Pour commencer, j’ai écrit des lettres à mes amis. »

Le 2 novembre, à 19h, la librairie Page et Plume, à Limoges. Rencontre avec Olivier Cheval, animée par Mathieu Burnel, des éditions Lundi Matin et Serge Quadruppani

Nous n’avons toujours pas fini de comprendre ce qui se passa en mars 2019, quand plus de la moitié de l’humanité accepta de s’auto-enfermer… comprendre que l’événement-Covid résulta de la fusion d’une série de tendances à l’oeuvre depuis des décennies, comprendre ce qui s’est brisé et ce qui s’est aggravé… et par où serait la sortie…

Pour son premier livre, les éditions Lundi Matin proposent Lettres sur la Peste d’Olivier Cheval. Envoyées de Paris, Palerme ou Lavaur, ces missives imprégnées de la poésie des lieux et des rencontres entament une réflexion incisive sur le basculement épocal que nous sommes en train de vivre. Réflexion systématisée, approfondie et synthétisée dans l’essai La domestication du monde qui ouvre le volume.