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Manif contre les violences sexuelles et sexistes

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Le collectif 08 mars 87 appelle à une journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes le 25 novembre, place d’Aine. Stands dès 14h, rassemblement 17h30 pour départ de la manif à 18h.

Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, tout le temp.
Elles trouvent racine dans le patriarcat et se situent aussi au croisement d’autres discriminations racistes, classistes, validistes, psychophobes, LGBTQIA+phobes, grossophobes, âgistes, islamophobes, antisémite, xénophobes, etc.
Nous serons dans la rue le 25 novembre pour dénoncer ces réalités insupportables, que tous.tes doivent connaître.

**Quand nous savons que :
225 000 femmes sont victimes de la violence de leur conjoint ou ex- conjoint chaque anné e ,
1/3 des femmes sont victimes de harcèlement sexuel au travail,
80 % des femmes handicapé es sont victimes de violences,
85 % des personnes trans ont d é j à subi un acte transphobe,
69 % des femmes racis é es sont victimes de propos discriminants au travail,
Les femmes grosses ont 4 fois plus de risques d’ être discriminé es au travail,
6,7 millions de fran çais ·es ont subi l’inceste,
Des patient·e·s sont violée·s dans des cabinets gynécologiques ou des maternités, nous n’avons donc plus d’autre choix ! Nous appelons toute la société à nous rejoindre !

Alors que les discours publics incitent les victimes à parler et dénoncer les violences sexuelles subies, des personnages politiques de premier rang prennent la parole pour dé fendre haut et fort les agresseurs, y compris lorsqu’ils ont été condamnés, envoyant un signal d’impunité à toute la société.
Aujourd’hui des hommes puissants, connus, accusés de viol, instrumentalisent la justice pour attaquer leurs victimes à travers des procès avec pour seul but de faire peur et de réduire les victimes au silence.
Lorsque les victimes portent plainte ou saisissent la justice pour faire valoir leurs droits, les institutions rejettent massivement leur parole. Aux violences dénoncées s’ajoute la violence institutionnelle. Absence d’enquêtes, blâme des victimes, discrédit de la parole des enfants, déqualification des viols,
classements sans suite, peines dérisoires. Partout en France, tous les jours, des milliers de victimes de ces violences entendent leur parole niée, décrédibilisée, se voient humiliées et attaquées.
Lorsque nous, mouvements féministes, portons dans le débat public des violences que les institutions
refusent de traiter, le Président de la République parle de tribunal médiatique et d’inquisition, et appelle à « laisser la justice faire son travail ».

**SON TRAVAIL ? Les chiffres sont sans appel :
80 % des plaintes pour violences au sein du couple sont classes sans suite.
65 % des victimes de feminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice ;
2 victimes sur 3 font état d’une mauvaise prise en charge lorsqu’elles veulent porter plainte ;
90 % des plaintes pour harclement sexuel au travail sont classes sans suite ;
0,6 % des viols sont condamnés ;
92 % des enfants qui parlent des violences sexuelles ne sont pas protégé.e.s
Nous manifesterons pour crier que NON, la justice et la police française ne font pas leur travail !

Le 25 novembre, créons ensemble un raz-de- maré e dans la rue pour crier notre colère, et porter l’urgence de protéger les victimes et garantir à chacun• e son droit fondamental de vivre à l’abri des violences.
DEPART MANIFESTATION 18H00 à PLACE d’AINE - Limoges
(stands à partir de 14h)