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Communiqué : Opposition à la destruction des forêts sur le plateau de Millevaches

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Nous avons reçu ce communiqué au sujet de l’opposition à la coupe à blanc de 6ha de forêts de feuillus sur la route entre Tarnac et Peyrelevade (Haute-Corrèze)

Lundi 13 février 2023, la reprise du chantier de coupe rase à La chapelle, entre Tarnac et Peyrelevade, n’a pas eu lieu.
Ce matin autour de huit heures, l’équipe de bûcheronnage avec le chef de chantier de la société exploitante Argil, ainsi que plusieurs voitures de gendarmerie se sont dirigées à La Chapelle sur la commune de Tarnac, dans l’intention de reprendre la chantier de coupe rase de la forêt de feuillus rebaptisée « Bois du chat ».
Une bonne cinquantaine d’habitants et habitantes de la commune et des environs étaient là dans le calme et la bonne humeur, pour accueillir les bûcherons avec café et gâteaux tout en témoignant leur opposition à la destruction de cette forêt. Assez vite, l’ensemble des parties présentes faisant preuve de bon sens à l’égard d’une situation qui aurait rendu un chantier d’abattage en toute sécurité impossible, l’équipe de bûcheronnage et le salarié en charge du chantier sont repartis.
Parallèlement, la notification d’une plainte déposée la semaine dernière portant sur le franchissement par le chemin de débardage d’un cours d’eau sans autorisation, ainsi que sur l’absence de demande de dérogation pour destruction d’habitat d’espèces protégées, est parvenue ce matin à la Préfecture, à la société Argil, aux propriétaires et à la DREAL.
Une délégation d’habitantes et habitantss s’est rendue dans les locaux d’Argil à Egletons pour leur remettre la plainte en main propre et apporter leur témoignage de la matinée.
Les habitantes et habitants opposées à la coupe rase se réjouissent que le chantier n’ait pas repris et affirment :
• Nous serons sur place, comme aujourd’hui, à chaque tentative de reprise de la coupe rase pour nous y opposer.
• Nous n’avons aucune hostilité à l’égard de l’équipe de bûcheronnage, car nous avons conscience que les choix industriels désastreux pour les forêts et leurs habitantes et habitants, le sont aussi pour ceux qui y travaillent.
• Nous soulignons encore une fois qu’il est possible d’exploiter économiquement une forêt vivante sans passer par sa totale destruction et son remplacement par une plantation de résineux.
• Nous rappelons aux propriétaires la proposition du parc naturel régional pour un contrat rémunéré garantissant la sauvegarde de cette forêt.
• Nous demandons l’arrêt total et définitif de la coupe rase.
Le comité spontané de défense du bois du chat