Ce lundi partout en France des villes (Rennes, Caen, Lorient, ...) étaient entièrement bloquées dès l’aube avec le mot qui tourne de plus en plus fort : #villemorte. Les actions de blocage n’en finissent pas de se multiplier. La fac de Limoges, tout comme un grand nombre de fac, a reconduit l’occupation pour au moins une semaine au cours d’une AG avec 350 étudiant-e-s. Le soir c’était rendez-vous à 20h devant la mairie, comme tous les soirs et comme dans beaucoup de villes de France. Il y avait beaucoup de monde, déter après l’officialisation de la fin des recours parlementaires.

Comme le disait une pancarte, « Il ne nous reste plus que la colère ». Alors 400 personnes sont parties dans les rues de Limoges. Et après la manif sauvage de jeudi la pression continue de monter. Les poubelles sont systématiquement renversées et certaines brulées (Inspirées par le slogan « En cendres tout devient possible » ?). On attend toujours la grève des éboueur-euse-s de Limoges ! Les barrières de chantier finissent en travers de la route. Les murs comme les pubs continuent de se colorer. Et les casseroles sonnent fort, et les slogans fusent.

Après un parcours dynamique d’une heure, retour devant la place de la mairie où le carrefour est occupé et un immense feu s’allume au milieu (pour y jeter la réforme ou le capitalisme ?). Après 45 min d’occupation les pompiers arrivent pour éteindre, personne ne s’y oppose. Ca n’empêchera pas la police de faire le coup de force après être restée discrète pendant tout le parcours et d’arrêter 4 personnes.
Solidarité avec elleux.
Rendez-vous chaque soir 20h devant la mairie.