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Beyssenac : la xenophobie ne passera pas

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Le 25 février, dans la petite commune de Beyssenac, aux croisements de la Corrèze, de la Haute Vienne et de la Dordogne, devait se tenir le théâtre d’un regroupement pour alimenter les théories les plus sombres de notre société. L’ouverture d’un CADA dans l’ancienne auberge du village à suscité la venue des néofascistes rassemblés sous le patronyme Action Française.

Il y avait déjà eu un rassemblement de représentants de Reconquête et des Patriotes, en petit comité, qui avait suscité une faible contestation. Les jeunes abrutis d’Action Française Limoges et Corrèze ont voulu en profiter pour se mettre en scène devant la mairie de Beyssenac, avec une banderole « IMMIGRATION NATION EN DANGER » (le présent montre que le danger vient plutôt de la classe riche et dirigeante) et faire un discours haineux envers les étrangers sur fond de théorie du grand remplacement. Le tout filmé pour alimenter leurs réseaux sociaux pour faire croire qu’ils sont forts et attirer quelques abrutis de plus dans leur rangs.

Alertés quelques jours avant, nous nous organisons pour une contre manif, l’appel est lancé et relayé dans les réseaux militants de la région, plusieurs cortèges partent en fin de matinée, direction Beyssenac. Arrivés sur place, bonne surprise : d’autres antifas ont entendu l’appel et se sont rendus sur place. La vingtaine de membres d’Action Française doit donc faire face à 150 militants et sympathisants antifas réunis spontanéments. Nous ne leur laissons pas une minute de répit et les empêchons de réaliser leur basse besogne. Les slogans fusent, rendant leur mise en scène impossible. Ils sont néanmoins protégés par les gendarmes (qui comme souvent préfèrent se mettre du côté des oppresseurs …) . Au fur et à mesure, nous avançons inexorablement vers eux malgré les efforts des forces de l’ordre pour nous éloigner. Nous sommes pratiquement sur eux lorsque les renforts de gendarmerie arrivent. Nous ne cédons pas. L’Action Française sera exfiltrée rapidement par les bleus, le regard vers leurs chaussures, honteux sous les huées. Nous maintenons la pression jusqu’à leur départ de Beyssenac.

Cette victoire n’est qu’un commencement, ne laissons aucune place à la haine raciale.