En 1977, bien avant Me-too, la cinéaste Yannick Bellon réalise une fiction sur le viol d’une jeune femme et pose le problème des conséquences sur sa vie.
Il y a 100 ans naissait Yannick Bellon (1924-2019). Cinéaste audacieuse, également monteuse, scénariste, productrice, celle qui conjuguait tous les talents racontait par ses films des prises de conscience, des combats, des destins...
Yannick Bellon découvre très tôt le cinéma, influencée par une mère photographe, Denise Bellon, et un oncle acteur, réalisateur, assistant de Jean Renoir et de Luis Buñuel et critique de cinéma, Jacques Brunius…
Au fil de sa carrière longue de plus de soixante ans, Yannick Bellon a construit une œuvre à la fois riche et complexe, qui échappe à toute définition. Observatrice de son époque, qu’elle dissèque avec finesse, Yannick Bellon a fait de son cinéma un art militant traversé par une infinie poésie… (document CNC).
« J’ai traité certains aspects de la réalité féminine parce que je me sens complètement concernée par la condition des femmes et leurs luttes quotidiennes, et parce que je suis évidemment pour une égalité totale entre les hommes et les femmes… Mais cela ne signifie pas que cette préoccupation ait une place exclusive dans mon cinéma. Faire des films, pour moi, c’est exprimer des émotions, c’est être au cœur même de la vie. »
Bonne soirée.

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