Pour l’auteur, c’est un devoir d’être « contre tout », car ce qu’on qualifie de « tout » en parlant ainsi, ce n’est jamais que le fric. Certains voient dans le développement ou les emplois (entendre l’industrialisation et l’urbanisation des mœurs) de la campagne la solution ; l’auteur pense plutôt qu’il s’agit du problème. C’est la politique qui est d’ailleurs menée depuis Mathusalem et qui n’a cessé de faire fuir la jeunesse et les forces vives des campagnes. A vouloir suivre le modèle métropolitain, on ne devient que des caniches : c’est l’avertissement.
Sujets abordés et dénoncés :
- la bétonisation des entrées de villages
- l’implantation massive d’éoliennes à marche forcée
- la mafia des « enduros » quads ou motos qui nous considère tout juste bons à recevoir les derniers avatars de Paris-Dakar
- l’agrandissement sans fin des routes au détriment du rail
- les projets d’extraction et énergétique : bois, minerai, géothermie profonde
- l’intensification de l’agriculture
- la lâcheté des élus
Tout y passe. Contre tout donc.
Mais avec l’appel à considérer d’autres valeurs : la beauté et la santé des paysages, les nuits étoilées, les pierres, l’esprit critique, la poésie. C’est un appel à ce que le monde marchand ne fasse pas loi sur les derniers relents de sauvage que nous connaissons.
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