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Une petite charge quotidienne contre la CGT

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La volonté du tous ensemble ne semble pas partagée par tout le monde. En tout cas, les articles de La bogue font ce qu’ils peuvent pour que ça n’arrive pas, en insultant, presque chaque jour maintenant, la CGT.

Vendus aux flics, empêcheurs de manifester, pas ouverts d’esprit, bureaucrates, les cégétistes sont montrés comme les pires des salauds, et deviennent pour certain.es des ennemis à combattre au même titre que la flicaille, le Medef ou les boutiques Applestore.

Pas sûr que ce pilonnage apporte du positif à la lutte des classes.

D’autant plus que plusieurs éléments sont présentés de façon très orientée, et atteignent parfois les limites de la malhonnêteté.

Prenons le 21 novembre, il convient de dire que si la macronie n’a pas mis les pieds à la Maison du peuple ce jour-là, c’est grâce à la convergence de celles et ceux qui luttent. Sans la présence massive des militant.es CGT, et l’élan apporté par d’autres ami.es de divers horizons, nous n’y serions pas arrivé.

Dans un autre article, la présentation de notre passage à la Maison du peuple le 5 décembre est très (mal) orientée.
On ne peut pas venir insulter les militant.es sous leurs fenêtres, entrer chez eux en braillant, et s’offusquer ensuite de ne pas être accueilli le sourire aux lèvres et la main tendue.
Si on veut que ça se passe mal on ne s’y prend pas autrement. Pour autant on a pu tenir une AG tranquillement dans cette belle salle de la Maison du peuple et profiter d’une pause pipi bien méritée.

Il ne s’agit pas de dire ici que la CGT est un univers idéal et parfait.
Mais cette stigmatisation et ce dénigrement, profondément insultant et injuste, sont suspects, car les dérapages que nous constatons dans d’autres mouvements ne sont pas jetés en pâture comme on sait le faire pour la CGT.

Ces articles ne sont pas des maladresses ou des mots qui auraient dépassé une pensée. C’est une campagne de dénigrement délibérément orchestrée. Il y a une véritable volonté de creuser un gouffre infranchissable entre les purs militant.es qui n’ont pas peur de se faire gazer et la vieille garde bureaucrate que serait la CGT.

Il nous manque cependant un élément essentiel. Pourquoi ?

Patrons, actionnaires et politicards, dormez sur vos deux oreilles, nous sommes trop occupés à nous pourrir pour venir vous déranger.