Une quarantaine de personnes, dont une dizaine de jeunes migrants, composaient ce campement symbolique. Cette mobilisation faisait suite à des courriers, encore des courriels et à trois visites impromptues, la semaine d’avant, au conseil départemental afin d’obtenir un rendez-vous auprès des responsables des services compétents pour parler du sort de mineurs « en danger ».
Quand les représentants du conseil départemental sont aveugles et sourds !
Alors, ce lundi 25 mai après-midi il a été décidé de se montrer et d’attendre sur place un rendez-vous. Les salarié.e.s qui débauchaient ont reçu (du moins pour celles et ceux qui osaient le prendre) un tract expliquant les motifs de cette action (lire la pièce-jointe).
La réponse, à notre présence, sera l’arrivée à 17 h 45, soit 15 minutes avant la fermeture du CD, de trois fourgonnettes représentant une vingtaine de policiers municipaux, et trois bacqueux qui nous font comprendre de décamper rapidement.
Nous levons le camp, nous sortons et nous décidons d’envoyer un courriel, le soir même, au président du CD le remerciant pour sa marque de courtoisie et que nous voulons un rendez-vous. Le lendemain ce courriel est déposé sous forme de courrier à l’accueil du CD.
À ce jour c’est le statu quo. D’autres actions seront entreprises.
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