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Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes

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N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question ; ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant.

Simone de Beauvoir

Les femmes demeurent les principales victimes de la crise sanitaire et du confinement.
Les violences familiales sont en augmentation (hausse de 36 % des plaintes pour violences).
Une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel au travail et au cours de sa vie.
Toutes les 6 minutes, une femme subit un viol ou une tentative de viol.

Majoritaires dans les emplois de première ligne (hôpital, Ehpad, aide à domicile, enseignement) elles sont donc plus nécessairement éprouvées par des conditions de travail difficiles (charges de travail et exposition au virus) ; et parce qu’elles occupent des emplois plus précaires elles sont plus exposées à la perte d’un travail.

Les femmes représentent la moitié de la population et après avoir été confinées pendant des siècles dans l’espace familial, conjugal et privé, elles sortent et ont beaucoup de choses à dire !

Nous exigeons :

  • que dès le plus jeune âge, il y ait une éducation à l’égalité et au respect entre les filles et les garçons ;
  • qu’il y ait dans tous les établissements scolaires des séances d’éducation à la vie affective et relationnelle ;
  • l’augmentation du budget gouvernemental aux droits des femmes (en 2017, il équivalait à 0,006 % du budget de l’État) ;
  • la protection des victimes contre le licenciement et les sanctions ;
  • la construction de maisons des femmes dans tous les départements ;
  • que le sexisme soit un délit au même titre que le racisme, l’homophobie... ;
  • qu’on lutte contre toutes les formes d’oppression relative à l’orientation sexuelle ;
  • la mise en place de campagnes de prévention afin de faire évoluer les mentalités.

Collectif 8 mars 87 : UDCGT/FSU/ FSE/SOLIDAIRES87/LAF/ATTAC87/PF 87/Sud Education/Meufetvénères/Amnesty International


P.-S.

Précisions

  • la déclaration de ce rassemblement a été fait auprès de la préfecture de Limoges ;
  • pour éviter les amendes compléter le formulaire ci-joint.
    PDF - 44.6 ko

– il faut inscrire sur son attestation : « participation à un rassemblement revendicatif contre les violences faites aux femmes , le 25 novembre à 18h place d’Aine à Limoges »

Il est probable que ce sera bref (1h à 1h30) car nous ne marcherons pas mais l’important est que les médias en parlent pour ne pas perdre de vue cette priorité.