Après les discours habituels et un départ mollasson, quelques dizaines de personnes prennent la tête de la manif et l’animent joyeusement avec des banderoles inventives, des pancartes, des pétards, des fumigènes et des feux d’artifice. Arrivés devant la mairie, où devait s’arrêter la manif, les manifestants de tête continuent et ça suit derrière, la plupart des personnes présentes heureuses de ne pas s’en tenir à l’éternelle manif traîne-savates. Très vite on bifurque vers les ruelles de « l’hyper-centre », pour nous faire enfin entendre de la population conviée à consommer avant le futur couvre-feu. Ça anime le tristounet marché de Noël, les confettis volent au vent, les fusées fusent, les fumigènes amènent un peu de couleur dans la grisaille, des papillotes lumineuses grésillent joyeusement, sous l’œil plutôt amusé des passants. On se dirige vers la place d’Aine, le tribunal, on bifurque et redescend vers la place Denis-Dussoubs, mais en haut du boulevard Victor-Hugo, on marque un temps d’hésitation, et après quelques discussions, c’est parti vers la case-prison, place Winston-Churchill. On s’arrête un temps devant la maison d’arrêt pour crier, « Mur par mur, pierre par pierre, détruisons toutes les prison », chanter, lancer quelques fusées, puis direction avenue Saint-Surin, pour faire une aubade à la députée LREM Sophie Beaudouin-Hubière. La dispersion se fera ensuite tranquillement avec la satisfaction d’avoir enfin dynamiser une manif qui s’annonçait bien maussade et déprimante.
Rendez-vous samedi prochain pour de nouvelles initiatives au gré de chacun-e.
- Spéciale dédicace Limoges
- Devant la maison d’arrêt
EDIT le 15/12 à 21h14 : ajout de quelques documents
Une petite vidéo qui montre la joie et la détermination de ce samedi :
Une petite chanson, celle dont de larges morceaux ont été repris sur les banderoles... à reprendre sur l’air de la chanson des supporters du CSP ;)
LIMOGES
TA VILLE
EST BLÊME
BALANCE TON PORCELAINE
PLUS D’COULEURS
DANS MON COEUR
ET QUAND VIENT LE WEEK-END
J’SUIS VÉNÈRE
EN COLÈRE
DES VIOLENCES POLICIÈRES
ALLEZ, ALLEZ,
ALLEZ ALLEZ ALLEZ
Compléments d'info à l'article