Comme l’a montré encore récemment la déportation et l’enfermement en métropole de 7 kanaks membres de la Cellule de Coordination des Actions de Terrain (CCAT), à 17 000 km de la Kanaky, l’État français n’a jamais renoncé au bannissement.
Isoler les enfermé·es pour les séparer de leurs soutiens et de leurs proches, pour les punir de s’être révolté·es ou par pure cruauté, autant de raisons comme autant de moyens différents.
Une manière comme une autre de ne pas oublier, qu’ici ou ailleurs, c’est TOUTES les prisons qui doivent être détruites.
Plus qu’une histoire du bannissement, nous vous proposons ici une sélection d’articles, d’évènements et de podcasts qui font écho à des évènements actuels ou encore en cours.
Articles
- Nouvelle-Calédonie : l’État colonial face aux prisonniers kanak [01/06/2024]
- Nouvelle-Calédonie : 17 000 kilomètres… et l’insurrection s’étend dans l’archipel [25/06/2024]
Podcast
Livres
Il existe nombre d’ouvrages sur les communard·es envoyé·es au bagne dans la Kanaky occupée, plutôt que de se lancer dans un immense inventaire, nous vous invitons à fouiller, explorer et découvrir bons et mauvais livres sur le sujet.
- Biribi. Les bagnes coloniaux de l’armée française, Dominique Kalifa. Un ouvrage historique sur un « archipel carcéral » peu voir inconnus : des bagnes militaires dans les colonies françaises du nord de l’Afrique. Ce qui nous intéressera ici par rapport au sujet, c’est notamment l’utilisation de ce dispositif contre les syndicalistes, communistes, communards, anarchistes, homosexuels et autres. À lire aussi, Biribi, de Georges Darien, qui est un témoignage de cet enfer concentrationnaire.
- Moi, Clément Duval Anarchiste et Bagnard, Clément Duval.
Sites
- Exterat : association de proches et parents de prisonnier·es et d’exilé·es basque. En effet, les États français et espagnols appliquent une politique de dispersion sur tout le territoire des prisonniers des mouvements basques.
La photographie d’illustration a été prise le 19 juin 2024, devant la centrale hydroélectrique d’Enercal à Yaté lors d’un blocage pour exiger la libération des 11 membres de la CCAT.
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