Le 26 août lors du passage de la flamme paralympique à Limoges, 2 militants, des jeunes révolutionnaires, ont été verbalisés et malmenés par les FDO. L’un d’eux avait un drapeau de la Palestine sur son dos : c’est cela qui leur a été reproché. Pourtant, même le CIO (comité International Olympique) a autorisé les drapeaux palestiniens aux JO car la délégation palestinienne y participe. Les policiers les ont donc plaqués contre le mur pendant une dizaine de minutes, ils ont pris toutes leurs affaires, se sont mis à 15 autour d’eux, les ont fouillés, pris en photo et verbalisés : 135 euros chacun, le contrôle a duré plus de 30 min. Ils ont eu l’impression d’être traité comme des animaux. Voilà la réalité de comment on traite les gens qui luttent pour la justice. Nous avons contesté les 2 amendes.
Lundi l’un d’eux a ouvert sa boîte aux lettres et a été surpris de voir que la contestation de l’amende a été refusée : sur la lettre du ministère il est écrit qu’il n’y a pas de preuve de la légalité d’avoir un drapeau palestinien. Donc, aujourd’hui il se retrouve obligé de payer une amende de 135 euros avant mardi sinon elle sera majoré à 375 euros
Aujourd’hui, à Limoges nous sommes victimes de la répression, aujourd’hui dans les lycées nous sommes victimes de la répression, aujourd’hui à Science-Po nous sommes victimes de la répression, aujourd’hui à Paris, Lyon, Toulouse et partout en France nous sommes victimes de la répression. C’est à se demander si le droit d’exprimer des idées qui ne sont pas celles du gouvernement est encore vraiment autorisé. Il ne faut pas se décourager, mais être plus fort parce que la cause de la Palestine est juste et dans quelques années dans les livres d’histoire, nous serons du bon côté et ceux qui nous frappent, nous menacent, nous harcèlent, seront du côté de ceux qui tuent des enfants sans aucune pitié, voilà la réalité de l’histoire !
Georges Ibrahim Abdallah a lui aussi été victime de la répression contre le mouvement palestinien, il est en prison depuis 40 ans. Mais, il n’a jamais trahi la cause lorsqu’on lui proposait d’être libéré en échange du fait qu’il arrête de soutenir la lutte, ce qu’il a toujours refusé donc nous pouvons le voir comme un exemple dans la lutte anti-impérialiste.
Il est de nos luttes nous sommes de son combat : libérez Georges Ibrahim Abdallah !
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