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« Derrière les fronts », résistances et résiliences en Palestine

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Ce film documentaire, réalisé par Alexandra Dols, a pour thématique les conséquences psychologiques de l’occupation ainsi que les outils de résilience et de résistances mis en place par les Palestiniens pour y faire face. Il a pour personnage central la psychiatre, psychothérapeute et écrivaine palestinienne Samah Jabr. Son précieux témoignage, qui structure le film, est ponctué par des extraits de chroniques, des interviews de femmes et d’hommes qui partagent leurs histoires, leurs actes de résilience, de résistance.
A 18h30, BFM de Limoges.

En préambule, la réalisatrice , Alexandra Dols, explique qu’ayant consacré un film Moudjahidate, à l’ engagement de femmes dans la lutte pour l’Indépendance de l’Algérie au sein du FLN-ALN, elle a été mise en contact avec les chroniques réalisées par Samah Jabr.
Elle nous propose un film sur les conséquences invisibles de la colonisation : l’occupation intime, celle de l’espace mental. Espace où l’équilibre, l’estime de soi, le moral et l’âme deviennent des lieux de lutte, de résilience et de résistance. Dans l’héritage du psychiatre anticolonialiste, le Dr Frantz Fanon, Samah Jabr tisse des liens entre libération personnelle, psychologique et libération nationale, collective. Son approche, au carrefour du psychologique et du politique, identifie des symptômes développés sous occupation et souligne les liens entre résistance et résilience, face à celle-ci. ».

On parle toujours de libérer les terres palestiniennes, mais pour moi il est important de libérer l’esprit palestinien, le peuple palestinien, l’identité palestinienne. Dr Samah Jabr.

Le Dr. Samah Jabr est née à Jérusalem-Est, elle y vit et travaille dans plusieurs villes de Cisjordanie. Elle a dirigé le Centre médico-psychiatrique de Ramallah et aujourd’hui est à la tête de l’unité de service de santé mentale en Palestine. Son champ d’activités inclut également la formation aux professionnels de la santé mentale palestiniens et internationaux et participe, avec l’association israélienne PCATI – Comité public contre la torture en Israël – à un travail de collecte de témoignages de personnes ayant été torturées.
Parallèlement, elle écrit depuis la fin des années 1990 et contribue actuellement au Washington Report on Middle East Affairs et au Middle East Monitor. Ses chroniques, traduites en français, bénéficient d’une large diffusion par des sites Internet journalistiques, politiques, confessionnels, académiques ou scientifiques et transcendent les clivages habituels.