Se Connecter

Inscription

Front Santé Sexuelle de Medic’Action : appel à témoignages dans le cadre d’un mois contre la médecine misogyne

|

Le 8 mars est peut-être l’occasion pour les boîtes de nuit de proposer une soirée « cocktail gratuit pour les filles » ou pour votre collègue Michel de faire la vaisselle à la place de sa femme, cela reste pour les militantes une date incontournable pour clamer haut et fort les revendications féministes. C’est dans cet objectif que le Front Santé Sexuelle (FSS) de Médic’Action prend l’initiative de consacrer un mois au thème de la médecine misogyne.

Le 8 mars est peut-être l’occasion pour les boîtes de nuit de proposer une soirée « cocktail gratuit pour les filles » ou pour votre collègue Michel de faire la vaisselle à la place de sa femme, cela reste pour les militantes une date incontournable pour clamer haut et fort les revendications féministes. C’est dans cet objectif que le FSS de Médic’Action prend l’initiative de consacrer un mois au thème de la médecine misogyne.

La misogynie tue. Elle tue par ses violences, ses négligences : dans le cercle privé ou public. Mais elle tue aussi par le manque d’intérêt porté aux femmes dans la sphère médicale. Que dire face à des médecins qui soutiennent mordicus que les symptômes d’une crise cardiaque sont les mêmes chez l’homme et la femme alors que nous savons maintenant qu’ils sont totalement différents et que des femmes meurent de cette négligence ? Que faire pour lutter contre l’endométriose, la fibromyalgie, ou d’autres maladies majoritairement diagnostiquées chez les femmes pour lesquels les recherches sont peu nombreuses voire inexistantes ? Les cas de négligences sont légions : diagnostic systématiquement rattaché au poids pour les femmes grosses (entraînant la non prise en charge de réels problèmes de santé), négation de la douleur pour les femmes noires, négation du consentement des patientes dans le cas d’une grossesse, désinformation des femmes trans sur des sujets tels que prise d’œstrogène et tabagisme etc.

Lire la suite sur Indymedia Lille.