Comment dire ?
Plus de 200 villes annoncées pour ce samedi ;
Plus de 388.000 manifestants selon « le nombre jaune » (compteur de Manufestations), environ deux fois moins selon la police (une fois de plus)
Un parcours chaotique (une fois de plus) ;
Des panneaux, des drapeaux, des chansons, des Marseillaises (une fois de plus) ;
La gêne d’une partie des manifestants et non-manifestants-mais-contre-le-pass-quand-même face aux interventions et présences « droitières » (une fois de plus), mais toujours l’objectif d’être toujours plus nombreux pour éviter cette sur-représentation (toujours médiatisée) ;
Deux banderoles portées par des gilets jaunes qui prennent la tête du cortège pendant (au total) une moitié de la manif (pour une fois !!!) ;
Des pauses devant le cinéma et la médiathèque (pour une fois), la mairie et la préfecture (une fois de plus) pour dénoncer la ségrégation ;
Une manif qui repart pour un tour après s’être arrêtée devant la mairie ;
De l’humour, des slogans, des copains et copines restées déter/choquées/nombreux face à la dystopie qui se construit sous nos yeux ;
Des prises de paroles au mégaphone qui mélangent analyses rapides et variées, témoignages, invitation aux soignants à prendre la parole, affirmation que ce qui rassemble dans la rue c’est bien l’opposition au pass sanitaire, cette horreur politique ;
L’espoir que samedi prochain on soit toujours plus nombreux, et celui d’après aussi, et que les appels qui commencent à circuler pour la fin de l’été à Paris soient suivis par le pays entier ;
À samedi.
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