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Manifestation contre le pass sanitaire et pour nos droits et libertés à Guéret

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Ce samedi 13 novembre dès 14 heures rendez-vous place Bonnyaud à Guéret pour manifester à nouveau contre le pass sanitaire et revendiquer nos droits et libertés.

Atelier fabrication de pancartes et affiches puis départ en manif’.

Amenez des cartons, des marqueurs, de la colle...
Des affiches vierges seront ramenées, prêtes à recevoir nos messages de liberté.

Arrivée devant la médiathèque, esplanade Nelson-Mandela :
Scène ouverte, interventions artistiques, si le cœur nous en dit.

Le pass sanitaire est un outil de contrôle politique et social plus qu’un outil sanitaire. Il participe à la politique sécuritaire et autoritaire menée par le gouvernement Macron depuis au moins un an et demi maintenant :

  • loi Sécurité globale qui permet de déployer encore plus de moyens pour la surveillance de masse ;
  • loi Confortant les principes républicains qui porte des atteintes graves au droit d’association et au droit pour chaque parent de choisir l’éducation de ses enfants ;
  • décrets dits de « Sécurité publique » qui élargissent les possibilité de fichage de la population (fichage des personnes non plus seulement selon leurs actes mais aussi selon leur opinions, politiques, philosophiques ou religieuses ; fichage des enfants mineurs des personnes fichées ; données médicales intégrées à la fiche...).

Aujourd’hui la loi dite de « Vigilance sanitaire » est votée, par à peine la moitié des députés élu.e.s et payé.e.s par le peuple. Elle entérine la possibilité pour le gouvernement de recourir au pass jusqu’à fin juillet, et plus largement, à toute mesure qu’il jugera nécessaire, afin de lutter contre l’épidémie.

Jusqu’à quand allons-nous accepter de voir nos droits et libertés bafoué.e.s ? Jusqu’à quand allons-nous nous laisser culpabiliser ?

Le gouvernement a continué de fermer des lits, des services, des hôpitaux ; de renvoyer, ou de ne pas remplacer, du personnel soignant pourtant essentiel, et ce même au plus fort de l’épidémie ; aujourd’hui 1/5 des lits d’hôpitaux sont fermés, faute de personnel, et le gouvernement fait suspendre des milliers de personnes travaillant dans le domaine de la santé. Et nous serions responsables de la saturation des services hospitaliers ? Parce que nous ne sommes pas toutes et tous vacciné.e.s et que nous ne nous plions pas aux injonctions – souvent contradictoires – du gouvernement ?

Nous ne sommes pas des égoïstes irresponsables qui se fichent que les plus vulnérables d’entre nous meurent. Nous sommes des citoyens et citoyennes inquiets et inquiètes pour leurs libertés et pour leur santé. Nous estimons avoir le droit de choisir si nous voulons, ou pas, nous faire vacciner contre le COVID-19 et nous refusons que ce choix nous soit imposé par un chantage à la vie professionnelle et sociale. Nous estimons avoir le droit d’avoir des réticences, des doutes, des craintes, quant à l’administration de ce vaccin. Nous estimons que nous n’avons pas à choisir entre liberté et santé.

Nous ne voulons pas d’une société de surveillance de masse.

Nous ne voulons pas de contrôle social.

Exigeons des moyens pour l’hôpital et la santé en général et la fin de l’état d’urgence sanitaire. Le gouvernement a pu sortir des milliards pour sauver l’économie, pourquoi ne peut-il en faire autant pour la santé et l’hôpital ?

Exigeons une vie digne pour toutes et tous, l’annulation de la réforme de l’assurance chômage, la baisse des prix des carburants, des énergies, des matières premières... La misère et la bonne santé vont rarement de paire.


Pour nos libertés individuelles et collectives, pour préserver nos droits sociaux, pour le respect du vivant.

Construisons le monde d’après comme nous le voulons. Ne le laissons pas aux mains d’entreprises et de gouvernants sans scrupules.