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Les seules soirées où ne me voit plus, c’est au Macumba Club

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Réponse d’une lectrice au texte Alors, on te voit plus aux soirées ? Pour une santé communautaire.

Ouh là là... j’avais vaguement entendu dire que c’était un peu le bazar dans les milieux militants depuis l’arrivée, non pas du Covid, mais des politiques sanitaires, mais pour ma part j’y avais plutôt échappé jusqu’à présent.

Moi, les seules soirées où ne me voit plus, c’est au Macumba Club en train de déchirer grave sur le dance floor jusqu’au bout de la nuit.

Et oui, pas de passe en poche, pas de bamboche. Bon, y’a bien pire j’vais pas chouiner, pas de vaccin, pas de turbin.

Mais avec mes potes militant.es, ça passe (ha ha ha !). Le Covid n’est pas le premier point de désaccord qu’on ait eu à partager. La non-inclusivité quand même, on a tou.tes connu non ?! Celle des femmes, des minorités, etc. Et oui des fois on s’est bien pris la tête, ça ne nous a jamais empêché.es de continuer d’avancer, ensemble, à côté, jamais trop loin en tout cas.

Pourquoi là ce serait différent ? En quoi le Covid devrait éteindre toute possibilité d’opposer des points de vue ? Que les provaccins se vaccinent, et que les autres fassent selon leur appréciation, est-ce si grave ? Les avis peuvent diverger, les injonctions peuvent être contredites, pas forcément scientifiquement (et encore...), mais aussi politiquement, socialement, idéologiquement.

Prenons le vaccin contre le papillomavirus par exemple. Toutes les adolescentes (et leurs mères, car elles sont responsables...) se font régulièrement harceler pour y recourir. Pourtant, ce sont les garçons qui sont potentiellement porteurs de ce virus, et pour qui le vaccin est tout autant efficace. Y’a pas des trucs à changer là dans les discours scientifiques ?

Et les procès en complotisme, ils peuvent aussi changer de camp non ? Le peuple serait-il le seul qu’on peut injurier, alors que les gouvernant.es se fourvoient maintenant quotidiennement dans des déclarations fumeuses ?

Nous n’avons pas besoin de plus d’expert.es pour nous parler des bienfaits des masques ou de l’enjeu de la vaccination ou de l’immunité collective. Trop de contradictions, trop de mensonges et trop de manipulations interdisent aujourd’hui à quiconque d’être péremptoire et de se croire autorisé à dire aux autres ce qu’il est bon de faire.



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