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Manifestation massive le 19 : ce n’est qu’un début !

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Le signal est lancé, le mouvement des retraites débute. Et il a débuté très fort en Limousin où de nombreuses manifestations ont eu lieu et où rien qu’à Limoges il y avait presque 30 000 manifestant-e-s. La marche fut tranquille mais relance une motivation chez de nombreuses personnes. Maintenant construisons la suite car peu importe le nombre, nos défilés ne suffiront pas. Première suite : rendez-vous samedi 21 à 14 heures carrefour Tourny !

Mise à jour : prochain rendez-vous jeudi 26 janvier, « retraite » aux flambeaux, 18 heures, carrefour des Luttes (carrefour Tourny).

Nous étions des milliers. Non.
Nous étions des dizaines de milliers. Non.
Nous étions des millions dans la rue. Partout. A Limoges. A Guéret. A Tulle. Dans toutes les régions, dans toutes les villes, dans toutes les campagnes, dans toutes les usines, dans toutes les écoles, dans tous les hôpitaux, dans tous les bureaux, dans tous les jardins, … Partout. Et surtout, dans tous les esprits.

Nous étions de mémoire de Limougeaud·e·s « comme jamais on a été », comme « la dernière fois, tu te souviens, où on avait planté le drapeau rouge en haute de la mairie », comme « on s’arrête pas là, vas-y fait chauffer la sono », comme « ah, ça fait du bien », comme « moi, c’est la première fois que je fais grève, mais là je vais rien lâcher », comme « ça va barder ! »

Jour 1. Ça va continuer. Ça va chauffer. Ça va barder. Ça va révolter. Ça va s’insurger. Ça va se révolutionner.
Jour 1. On est prêt·e·s. On l’a déjà fait. On est prêt·e·s. On sait improviser, s’amuser, se révolter, s’organiser, durer. On est prêt·e·s. On a eu les Landes de Notre Dame, le pavé des places publiques en restant debout nuit et jour, les ronds-points jaunis, les zones à défendre, les rails occupés, les universités popularisées et tout le reste. On est prêt·e·s. Ne l’oubliez pas.

Jour 1. On est arrivé·e·s par petit groupe. Carrefour des luttes. Le repère.
Jour 1. On s’est amassé·e·s, frolé·e·s, regardé·e·s, retrouvé·e·s.
Jour 1. On a vite compris que l’on serait des milliers, comme jamais. Que le serpent enroulerait le centre-ville résigné à la solidarité.
Jour 1. On était déjà des milliers quand on a entendu les sirènes des pompiers, quand la foule s’est retournée émerveillée comme un enfant face aux sirènes enfumées de solidarité. On était déjà des milliers quand les cheminot·e·s ont surgi au milieu des fumigènes de la rue qui conduit à la gare que nous occuperons, demain. On était déjà des milliers à se dire « c’est quand la prochaine fois ? On fait quoi demain ? On est prêt·e·s ! ».

Jour 2. On sera encore plus nombreu·ses·x, furieu·ses·x !
Jour 2. Que la fête commence !