« Si en France, l’abolitionnisme pénal comme mouvement est moins répandu qu’aux États-Unis, il existe des articulations fortes avec les luttes contre les violences policières. Le désarmement de la police est par exemple défendu par le collectif Désarmons-les. Les mouvements de proches et de familles victimes de la police dans les quartiers populaires dénoncent depuis des décennies la violence et le racisme structurel de l’institution policière et de la justice. Ce n’est que récemment que cette contestation s’est étendue à d’autres formes de mobilisations, par exemple à l’occasion du mouvement des « gilets jaunes ». La médiatisation des violences subies par ces derniers tranche avec la criminalisation et le racisme auxquels font face les victimes racisé·e·s de la police dans les quartiers populaires. » Extrait du site https://theconversation.com/peut-on...
C’est donc avec Gwenola Ricordeau samedi 2 septembre à 18 heures au lac du Chammet (Faux-la-Montagne) que pourra être abordée la question de l’abolition de la police dans toutes ses nuances et hors des clichés réducteurs.
Elle a également dirigé et publié de nombreux travaux universitaires portant sur le système carcéral, en France et aux États-Unis, en particulier sur les proches des personnes incarcérées, la sexualité en prison et les contestations du système carcéral, le dernier étant 1312 raisons d’abolir la police.
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