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Abolition du système pénal

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Dans la continuité des débats qui se sont tenus en présence de Pierre Douillard-Lefevre et Michel Kokoreff les 17 et 18 juin à Saint-Julien-le-Petit lors des deuxièmes rencontres en soutien aux inculpé.e.s du 15 juin, il est proposé une rencontre samedi 2 septembre à 18 heures avec Gwenola Ricordeau.

« Si en France, l’abolitionnisme pénal comme mouvement est moins répandu qu’aux États-Unis, il existe des articulations fortes avec les luttes contre les violences policières. Le désarmement de la police est par exemple défendu par le collectif Désarmons-les. Les mouvements de proches et de familles victimes de la police dans les quartiers populaires dénoncent depuis des décennies la violence et le racisme structurel de l’institution policière et de la justice. Ce n’est que récemment que cette contestation s’est étendue à d’autres formes de mobilisations, par exemple à l’occasion du mouvement des « gilets jaunes ». La médiatisation des violences subies par ces derniers tranche avec la criminalisation et le racisme auxquels font face les victimes racisé·e·s de la police dans les quartiers populaires. » Extrait du site https://theconversation.com/peut-on...

C’est donc avec Gwenola Ricordeau samedi 2 septembre à 18 heures au lac du Chammet (Faux-la-Montagne) que pourra être abordée la question de l’abolition de la police dans toutes ses nuances et hors des clichés réducteurs.

Gwenola Ricordeau est féministe et milite pour l’abolition du système pénal. Originaire de France où elle a fait ses études et a débuté sa carrière académique, elle habite depuis 2017 en Californie du Nord et elle est professeure associée en justice criminelle à la California State University, Chico. Elle est autrice de plusieurs ouvrages dont : Les détenus et leurs proches (2008), Pour elles toutes. Femmes contre la prison (2019), Crimes et peines. Penser l’abolitionnisme pénal (2021).
Elle a également dirigé et publié de nombreux travaux universitaires portant sur le système carcéral, en France et aux États-Unis, en particulier sur les proches des personnes incarcérées, la sexualité en prison et les contestations du système carcéral, le dernier étant 1312 raisons d’abolir la police.


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