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Comment Israël détruit aussi l’expression culturelle palestinienne

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En même temps qu’elle génocide à Gaza, l’armée israélienne fait tous les jours des incursions meurtrières en Cisjordanie, notamment à Jénine dans le camp de réfugiés.

La semaine dernière à Jénine, à partir du 13 décembre les soldats israéliens ont fait un raid de 3 jours sur le camp de réfugiés, tué 11 Palestiniens, raflé et emprisonné plus d’une centaine de personnes. Sans parler des destructions massives des habitations, des rues, des infrastructures et des bâtiments du camp. Dont le Théâtre de la Liberté qui a été dévasté et pillé.

Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 décembre, ils ont arrêté en pleine nuit à leurs domiciles Ahmed Tobasi, comédien et directeur artistique du Freedom Theatre (rentré depuis 2 jours de sa tournée en France avec la pièce And here I am), son frère Mohamed, Mustafa Sheta, directeur général du théâtre, et Jamal Abu Joas, jeune diplômé de l’école du théâtre et animateur.
Arrestations violentes devant les enfants et les familles avec yeux bandés, menottes, armes braquées sur les familles, casses dans les habitations, coups. Ahmed a été libéré au bout de 24 heures après avoir été tabassé, son frère a été relâché un peu avant. Mustafa Sheta et Jamal Abu Joas sont toujours en geôle. Pour combien de temps ?

Les Amis du Théâtre de la Liberté ont écrit au consul de France à Jérusalem pour demander leur libération (voir ci-dessous).

Voici deux documents à regarder et lire :

A Bethléem, tôt le matin du 18 décembre, l’armée d’occupation israélienne a arrêté Munther Amira chez lui dans le camp de réfugiés d’Aïda, à Bethléem. Munther Amira est le président du Conseil d’administration du Youth center (Centre des Jeunes) du camp de réfugiés d’Aïda, une organisation locale qui apporte du soutien aux enfants et aux jeunes du camp.



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