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Qu’est ce qu’on veut ? Un cessez le feu maintenant !

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Une centaine de manifestant.es se sont rassemblé.es place de la République à Limoges ce samedi 24 février à 15 heures.
Chaque semaine, des associations, des syndicats et partis politiques appellent à manifester et demandent un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
La Cour internationale de Justice de La Haye a ordonné des mesures de préventions du crime de génocide.
Malgré un horizon très sombre, les manifestant.es appellent à faire vivre la culture palestinienne.

Qu’est ce qu’on veut ? Un cessez le feu maintenant !

Chaque semaine, des associations, des syndicats et partis politiques appellent à manifester et demandent un cessez-le-feu immédiat à Gaza.
Chaque semaine nous sommes une centaine de manifestant.es, et tandis qu’ailleurs en France des manifestant.es doivent payer des amendes pour avoir participé aux premières manifestations interdites (dès le début des bombardements sur Gaza, des rassemblements ont eu lieu pour protester contre ces massacres de civils). Pour mémoire, en France, il y a eu 3 semaines d’interdiction. La Cour internationale de justice de La Haye, saisie par l’Afrique du Sud, a ordonné à l’État d’Israël de cesser ou de faire cesser les actes génocidaires à Gaza.

Extrait de l’ordonnance de la CIJ (26 janvier 2024)

« Des audiences publiques sur la demande en indication de mesures conservatoires de l’Afrique du Sud se sont tenues les jeudi 11 et vendredi 12 janvier 2024.
Dans son ordonnance, qui a un caractère obligatoire, la Cour indique les mesures conservatoires suivantes :
1) Par quinze voix contre deux
L’État d’Israël doit, conformément aux obligations lui incombant au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir la commission, à l’encontre des Palestiniens de Gaza, de tout acte entrant dans le champ d’application de l’article II de la convention, en particulier les actes suivants :
a) meurtre de membres du groupe ;
b) atteinte grave à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ;
c) soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; et
d) mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe ;
2) Par quinze voix contre deux,
L’État d’Israël doit veiller, avec effet immédiat, à ce que son armée ne commette
aucun des actes visés au point 1 ci-dessus ;
3) Par seize voix contre une
L’État d’Israël doit prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre le génocide à l’encontre des membres du groupe des Palestiniens de la bande de Gaza ;
4) Par seize voix contre une
L’État d’Israël doit prendre sans délai des mesures effectives pour permettre la fourniture des services de base et de l’aide humanitaire requis de toute urgence afin de remédier aux difficiles conditions d’existence auxquelles sont soumis les Palestiniens de la bande de Gaza ;
5) Par quinze voix contre deux
L’État d’Israël doit prendre des mesures effectives pour prévenir la destruction et assurer la conservation des éléments de preuve relatifs aux allégations d’actes entrant dans le champ d’application des articles II et III de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide commis contre les membres du groupe des Palestiniens de la bande de Gaza ;
6) Par quinze voix contre deux
L’État d’Israël doit soumettre à la Cour un rapport sur l’ensemble des mesures qu’il aura prises pour donner effet à la présente ordonnance dans un délai d’un mois à compter de la date de celle-ci. »

On ne laissera pas la culture palestinienne être assassinée

Ce samedi de nouveau, les prises de parole ont été le point de départ du rassemblement.
Cette fois-ci, une manifestante reprend les propos d’une autre qui avait déclaré au début des bombardements : « la Palestine est vivante ». Nous refusons que la culture et le peuple palestinien soient assasinés. Nous avons marché dans Limoges-centre et à chaque arrêt certain.es ont dansé le Dabkeh, sur une chanson dont les paroles n’étaient pas en palestinien mais en suédois.
C’est une chanson de George Totari, réfugié en Suède après la guerre des 6 jours de 1967. Elle a été reprise dans de nombreuses manifestations en Europe, pour le cessez-le-feu à Gaza et en Cisjordanie.
Leve Palestina :

La Palestine est vivante...

Dans les rues de Limoges, les slogans (Halte au massacre ! Palestine vivra !...) sont repris par les passants et on entend des applaudissements sur le passage de la manif.

Prochaine manifestation le samedi 9 mars, à 15 heures, place de la République à Limoges.

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Paroles de « Leve Palestina »


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