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Pour l’interdiction des tests osseux

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Le 14 mars, le Conseil constitutionnel examinera la QPC (question prioritaire de constitutionnalité), afin de demander l’interdiction des tests osseux en France.
Ces tests sont dépourvus de pertinence scientifique et éthique et portent atteinte à la dignité de l’enfant.
De très nombreuses instances médicales, scientifiques ou éthiques, notamment l’Académie de médecine et le Conseil national d’éthique, ont exprimé nettement leurs réticences ou leur opposition à cette pratique, qui n’apporte aucune fiabilité et ne permet pas de déterminer l’âge d’un individu.
Les conséquences sont dramatiques pour les jeunes concernés : exclusion de toute prise en charge par l’Aide sociale à l’enfance, mise à la rue immédiate, interruption de la scolarité ou de la formation en cours, impossibilité de régularisation sans secours ni protection d’aucune sorte et sans titre de séjour.
Sur la base de ces tests aux résultats incertains, ce sont des dizaines de jeunes, garçons et filles, qui, accusés d’avoir menti sur leur âge, ont été condamnés à des peines de prison et à des dédommagements de dizaines voire de centaines de milliers d’euros à verser à l’aide sociale à l’enfance (ASE) qui les avait pris en charge.

RASSEMBLONS -NOUS LE 13 MARS, À 18H, DEVANT LA PRÉFECTURE AFIN DE SOUTENIR LA DEMANDE D’INTERDICTION DE CES EXAMENS.



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