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Théâtres : et si nous fêtions la Commune !

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En une dizaine de jours l’exemple du théâtre de l’Odéon a fait des émules. Ce sont près de soixante salles [près de 80 au 21 mars] qui sont occupées avec les mêmes bases de revendications : « Oui à la réouverture des salles, mais pas pour un théâtre moribond. »

L’axe des revendications mis en avant en demandant l’abandon de la réforme de l’assurance chômage est le pilier qui peut amener à une convergence des luttes, puisqu’il touche l’ensemble des personnes dites « précaires ».
Un peu partout, telles des immortelles, fleurissent des appels à fêter les 150 ans de La Commune. Est-ce le parfum de cette révolte qui réveille des envies d’arrêter les rouleaux compresseurs orchestrés par le gouvernement, dont le seul but est de laminer une partie de la société française ?

Tout ça n’empêch’pas, Emmanuel...

À chaque nouveau mouvement de contestations qui prend forme, très rapidement l’envie est d’aller vers une convergence des luttes. Pour différentes raisons cela est nécessaire, surtout pour avoir un vrai rapport de force face au pouvoir en place. Comme le dit si bien les occupants du théâtre de l’Union : « Ce mouvement n’appartient pas uniquement aux artistes, mais à tous les jeunes, tous les précaires, toutes les personnes concernées par le monde que nous sommes en train de construire. »

Depuis samedi dernier ça s’organise, avec les midis en lutte, les différents rendez-vous (voir rubrique prochains rendez-vous). Il peut y avoir quelques couacs de « timing » car l’envie est grande d’élargir et les thèmes ne manquent pas. Pas facile avec le couvercle « crise sanitaire » d’agir. Pas simple dans ses propres réseaux de faire entendre cette nécessité de se rassembler.

Cette lutte risque d’être dure. Les informations transmises par les occupants de l’Union à l’assemblée générale de mercredi 17 n’engagent rien de bon au vu des réactions gouvernementales :

  • la seconde « année blanche » demandée : elle ne sera pas accordée,
  • assurance chômage : aucun écho.

Alors « 1871-2021, même combat contre les états dits « d’urgence », qui désarment ou suppriment systématiquement les mouvements contestataires ». Extrait de l’appel des gilets Jaunes de Montreuil (1er mars 2021).



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