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Aperçu des mouvements étudiants actuels

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De plus en plus d’universités sont mobilisées, bloquées et occupées contre la sélection mais pas seulement. On observe aussi une réaction de plus en plus forte avec des interventions de la police mais également de petits groupes d’extrême-droite toujours prêt à montrer qu’ils se trouvent du côté du progrès social. Petite revue non-exhaustive, par ordre alphabétique.

Angers : lors d’une AG en fac de droit, des militants d’extrême-droite sont venus proférer des menaces contre les étudiants présents. Voir le communiqué ici.

Bordeaux : tentative d’occupation de nuit le mardi 6 mars délogée par la police. Mais le blocage et l’université libre sont toujours en cours. Les bloqueurs demandent également la démission du président Manuel Tunon de Lara pour avoir demandé l’expulsion de l’amphi précédemment occupé, l’annulation des examens de second trimestre et 15 de moyenne pour tou-te-s.

Brest : occupation depuis mercredi (28 mars) soir 18h d’un amphi avec plein d’activités proposées.

Clermont-Ferrand : premier barrage filtrant le 3 avril et création d’un comité de mobilisation.

Dijon  : occupation d’une salle depuis le 29 mars. Début de blocage le 4 avril pour imposer un débat au niveau de l’université mais des étudiants, à priori proche de l’extrême-droite, ont débloqués de force, galvanisés par les encouragements d’une partie du personnel et du corps enseignant, dont le doyen de la fac de droit et avec l’aide de la dizaine de vigiles. Voir le communiqué sur dijoncter.

Grenoble  : le 22 mars, 150 personnes ont tenté de perturber un colloque réunissant de nombreux acteurs de la militarisation des frontières (Frontex, Euromed Police, Europol) sur le campus de l’université, et se sont fait violemment réprimé.e.s par les flics..

Lille  : blocage à partir du 5 avril mais intervention policière dès le lendemain.

Limoges : blocage et occupation de la fac de lettres jour et nuit depuis le 03 avril et votée jusqu’au 23 avril. Une université populaire a lieu tous les jours avec des ateliers, conférences, débats, ...

Lyon : grosse manif et barrage filtrant le mardi 03 avril, puis occupation de l’amphi présidentiel par 250 personnes. L’amphi est desocuppé volontairement suite à un accident

Marseille  : occupation du grand amphithéâtre de la fac St-Charles depuis le 5 avril.

Metz : blocage d’un UFR depuis le 5 avril.

Montpellier : depuis l’attaque par des personnes d’extrême-droite et la complicité du doyen de la fac de droit, le mouvement s’est encore renforcé. L’occupation active, avec grève et blocage est illimitée jusqu’à la démission de Macron.

Nancy : la fac est bloquée depuis le 28/03. Mardi 3 avril grande manif sauvage dans la ville avec arrêt devant la gare en soutien aux cheminot-e-s, devant les hôpitaux en grève, la CPAM pour demander plus de moyen et la fac de droit « Grève des avocat-e-s bloque ta fac de droit ». Hier l’assemblée générale qui a commencé avec plus de 1500 personnes a voté le blocage. A noter la présence d’un RG qui a été sorti et des militants d’extrême-droite de Debout la France. Suite à l’AG les étudiant-e-s sont parti-e-s en manif sauvage dans la ville

Nanterre : le 5 avril une AG de 250 personnes a voté le principe de l’occupation illimitée de la fac et l’envahissement du prochain CA. Une motion appelant à la grève générale reconductible a également été adoptée. Une grosse fête de lutte est en train de s’organiser pour le samedi 14 avril avec un sound system sur les pelouses du campus. Nouvelle AG le 10 à 12h30.

Nantes : blocage illimité en cours. En plus du retrait de la loi Vidal et du soutien aux migrants les étudiants réclament également la démission d’Olivier Laboux à la présidence de l’université.

Nice : blocage de la fac de Valrose le 3 avril.

Orléans : AG le 5 avril et début de mouvement la semaine prochaine avec au programme occupation d’une salle jour et nuit, du lundi 9 avril au vendredi suivant. Un barrage filtrant le lundi et un blocage programmé le mardi 10.

Paris 1, Tolbiac : bloqué et occupé depuis 2 semaines jusqu’au retrait de la loi Orientation et Réussite des Etudiants avec 1800 personnes à la dernière AG. Une AG des personnels appelle en outre à la grève reconductible à partir du 6 avril et a adopté une motion menaçant de ne pas organiser les examens si la loi n’était pas retirée.
Une vingtaine de fascistes ont tenté d’attaquer l’occupation sans conséquence pour l’occupation en cours.

Paris 8 - Saint-Denis : blocage et occupation d’un bâtiment depuis le 3 avril, reconduits par une AG de 300 personnes le 4. En parallèle, un autre bâtiment est toujours occupé par des exilé.e.s depuis maintenant plus de 2 mois !

Paris 4, Clignancourt : jeudi 5 avril, une AG de 500 personnes sur le site de Clignancourt a décidé de reconduire le blocage et l’occupation jusqu’à la prochaine AG le mardi 10 avril. Dans cette université traditionnellement classée à droite, il s’agit d’un degré de mobilisation historique !

Paris, Sciences Po : mobilisée, 250 personnes en AG.

Pau : blocage de la fac les 21 et 22 mars.

Poitiers : un amphithéâtre est occupé par les étudiant-e-s depuis la semaine dernière.

Rennes : grosse mobilisation depuis plusieurs mois sur le campus de Rennes 2. AG massives, blocages totals récurrents. Le 22 mars, le bâtiment de la présidence de Rennes 2 a été bloqué, ainsi que l’IEP (science-po). Un amphi est occupé.

Rouen : fac mobilisée, tentative de blocage transformée en occupation d’un amphi.

Sainté : manif et Ag le 5/04 et une occupation depuis le 05/04.

Saint-Etienne : un amphi est occupé depuis le 5 avril et pour une durée illimitée.

Strasbourg  : tentative d’occupation expulsée par la police la nuit du 04 avril. La semaine d’avant c’était une vingtaine de fascistes du bastion social qui agressaient 6 étudiants. Flics, fachos, même combat.

Toulouse : des AG à plus de 2000 personnes, des blocages et une occupation de la fac. Des actions, et une mise sous tutelle parce que la fac est considérée comme ingouvernable... Le Mirail est mobilisé depuis plusieurs mois !

Tours : la fac de lettres et sciences humaines a été bloquée une semaine, débloquée depuis le 6 suite à une forte mobilisation des macronnistes et de l’UNI mais la mobilisation continue notamment pour le 12 avril.