Pour l’acte XII, samedi 2 février, répondons à l’appel des blessés par la police et retrouvons nous devant le commissariat de Limoges « avec des bandages, des béquilles, un pansement sur l’œil ou tout ce qui pourrait symboliser la mutilation du peuple par l’État. » Exigeons l’interdiction des armes de la police qui mutilent et tuent notamment le LBD40 et les grenades GLIF4.
Le site Desarmons-les dresse un bilan non exhaustif des blessures graves occasionnées depuis le 17 novembre 2018 à l’occasion des manifestations de gilets jaunes et lycéennes. Ont été répertoriées les blessures ayant entraîné des fractures des os, la perte totale ou partielle de membres ou l’incrustation dans les chairs d’éclats de grenade.
Nous appelons toutes les personnes concernées à nous apporter des précisions et à rectifier notre article en cas d’erreur ou d’oubli. Par ailleurs, nous invitons toute personne blessée à nous contacter pour s’organiser ensemble sur les suites juridiques, le combat contre les armes et la rencontre entre les personnes blessées. Notre contact : desarmons-les@riseup.net / 07.58.67.20.60
N’hésitez pas également à visiter le site Le Mur jaune qui effectue le même travail de veille que Désarmons-les !
A ce jour, on recense des centaines de personnes blessées dont 124 blessés graves et un mort depuis le début du mouvement des gilets jaunes. Certaines blessures sont des mutilations définitives :
- 4 personnes ont eu la main arrachée (grenades GLI F4)
- 20 personnes ont perdu un oeil (balles de LBD 40 et grenades de désencerclement)
- 1 personne a perdu définitivement l’audition (grenade)
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