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Marche contre la loi « Asile et immigration »

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La manifestation, à Limoges, aura lieu le DIMANCHE 21 JANVIER - 10 h 30 - RDV au carrefour TOURNY.

C’est décidé sur Limoges la manif aura lieu le 21 janvier. De nombreuses personnes mandatées par leurs structures, lors d’une réunion mercredi 10, initiée par le collectif Chabatz d’entrar, se sont mises d’accord sur le texte d’appel (ci-joint). Ouf !

La loi « Asile et immigration » ne doit pas être promulguée

La date du 21 janvier n’est pas le premier rendez-vous. Il y a eu celle du dimanche 14 janvier initiée notamment par des collectifs de sans-papiers, le collectif Gilets Noirs et la Marche des solidarités.
Il s’agit, avant la décision du Conseil constitutionnel qui se prononcera le 25 janvier, de faire entendre la voix de celles et ceux qui n’acceptent pas une législation inspirée par l’extrême-droite.

À Limoges

Obtenir un consensus sur un texte qui ne rentre pas dans les détails pour permettre une unité la plus large possible, signifie que certains, certaines personnes ne se retrouvent pas entièrement dans leurs revendications premières concernant la défense, le soutien des réfugié·es. Pour autant il serait souhaitable que le cortège du dimanche 21 janvier soit à la hauteur de l’enjeu. Rien ne l’empêche par des banderoles, des slogans, une dynamique, qui démontreront sa spécificité, ses valeurs premières.

Une loi d’insécurité permanente

Voici quelques lignes d’analyse de Claire Rodier, juriste au Gisti :
"Au nom de la « fermeté », la loi supprime toutes les protections prévues en matière d’obligation de quitter le territoire, et la plupart de celles qui empêchaient l’éloignement des personnes ayant de fortes attaches en France ; elle rétablit le délit de séjour irrégulier, pourtant jugé inutile, il y a peu, par… le ministre de l’Intérieur ; elle affaiblit les garanties reconnues aux étrangers dans les procédures juridictionnelles ; elle recourt de façon obsessionnelle aux notions floues de « menace pour l’ordre public » ou de « non-respect des valeurs de la République » pour refuser l’accès ou le renouvellement du droit au séjour, et pour expulser.

Mais ce n’est pas tout. La loi durcit aussi les conditions du regroupement familial ; elle restreint l’accès aux prestations sociales ; elle remet en cause le droit du sol ; elle étend les cas de déchéance de nationalité ; elle limite le droit de rester en France des mineurs isolés pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance ; elle rend plus difficile le séjour des étudiants étrangers et des demandeurs d’asile.

Les dispositions de la loi immigration sont une façon de rappeler aux étrangers qu’ils sont au mieux des personnes de passage qu’on tolère, au pire des ennemis.

Autant de mesures destinées à maintenir les étrangers, y compris ceux qui sont régulièrement installés sur le territoire, dans une insécurité permanente, souvent doublée du risque de précarité sociale.
Emmanuel Macron n’a-t-il pas estimé que l’immigration est un « problème », et la loi adoptée « le bouclier qui nous manquait » ?"

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Tract appel manif du 21 janvier